Mémento :
Nymphoplastie
Docteur POIGNONEC chirurgien esthétique au cabinet médical esthétique à Paris 16e
À qui s'adresse cette intervention ?
Cette intervention visant à corriger l’hypertrophie des petites lèvres s’adresse aux femmes jeunes ou moins jeunes dont la motivation est esthétique. Mais aussi à celles qui, à cause de cette hypertrophie, sont gênées pendant les rapports sexuels, ou en faisant du sport comme le vélo et l’équitation, parfois même en marchant tout simplement, voire en portant des vêtements serrés. Dans certains cas, cette opération est prise en charge par l’assurance maladie… à condition qu’il existe une gêne « mécanique » importante. Il faut savoir que dans le cas d’une gêne flagrante, celle-ci n’est pas forcement proportionnelle à la taille des lèvres : il y a d’ailleurs des excès très localisés ou asymétriques qui sont très inconfortables et qui nécessitent une intervention. Quant aux raisons esthétiques, la nymphoplastie assure une vulve plastiquement belle. Pourquoi avoir encore des réticences concernant le bien-fondé et la morale de cette intervention ? Après tout, ne fait-on pas des circoncisions aux garçons?
Comment se préparer pour une nymphoplastie ?
Quel est le principe de réduction de la nymphoplastie ?
L’intervention est réalisée en ambulatoire ; la patiente peut donc sortir le soir. L’opération est réalisée au bloc opératoire. Chaque chirurgien possède sa propre technique mais l’objectif est le même : réduire les petites lèvres en retirant l’excès cutaeno-muqueux, puis les recoudre. L’intervention dure 45 minutes en moyenne.
Des consignes strictes à suivre
- Les suites opératoires sont peu douloureuses : elles impliquent souvent la prise d’antalgiques pour calmer la douleur et les sensations de brûlure qui disparaissent en quelques jours, une toilette intime quotidienne, et l’application d’une pommade cicatrisante. Les fils de suture sont habituellement résorbables.
- Pendant 4 à 6 semaines, le port de tampon hygiénique est interdit, tout comme le sport et les rapports sexuels.
Quels sont les risques et complications après et selon le type d'intervention ?
La nymphoplastie de réduction, bien que réalisée pour des motivations en partie esthétique, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minimes soient-ils. Les suites opératoires sont en général simples au décours d’une nymphoplastie. Toutefois, des complications peuvent survenir, certaines d’ordre général, inhérentes à tout acte chirurgical, d’autres loco-régionales. Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical. Comme toute intervention chirurgicale, les actes de chirurgie esthétique comportent des risques plus ou moins importants selon le type d’intervention.
Pour autant et malgré leur faible fréquence, vous devez être informée des complications possibles :
- Les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement très rares après ce type d’intervention, sont parmi les plus redoutables. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence.
- Un saignement est rare mais peut nécessiter une reprise rapide.
- Un hématome peut nécessiter un geste d’évacuation.
- La survenue d’une infection est rare.
- Un retard de cicatrisation voire même une désunion des berges des sutures peuvent parfois être observés, allongeant les suites opératoires.
- Une nécrose de la muqueuse observée dans certaines techniques opératoires peut être responsable d’un retard de cicatrisation.
- Une altération durable de la sensibilité est exceptionnelle.