Nymphoplastie

Mémento :

Nymphoplastie

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À qui s'adresse cette intervention ?

Cette intervention visant à corriger l’hypertrophie des petites lèvres s’adresse aux femmes jeunes ou moins jeunes dont la motivation est esthétique. Mais aussi à celles qui, à cause de cette hypertrophie, sont gênées pendant les rapports sexuels, ou en faisant du sport comme le vélo et l’équitation, parfois même en marchant tout simplement, voire en portant des vêtements serrés. Dans certains cas, cette opération est prise en charge par l’assurance maladie… à condition qu’il existe une gêne « mécanique » importante. Il faut savoir que dans le cas d’une gêne flagrante, celle-ci n’est pas forcement proportionnelle à la taille des lèvres : il y a d’ailleurs des excès très localisés ou asymétriques qui sont très inconfortables et qui nécessitent une intervention. Quant aux raisons esthétiques, la nymphoplastie assure une vulve plastiquement belle. Pourquoi avoir encore des réticences concernant le bien-fondé et la morale de cette intervention ? Après tout, ne fait-on pas des circoncisions aux garçons?

Si vous tombez malade ou avez des problèmes de santé dans les jours avant la chirurgie, avisez le cabinet médical pour reporter l’opération.

Comment se préparer pour une nymphoplastie ?

Une anesthésie locale suffit en principe avec parfois l’utilisation d’un gaz relaxant.

Quel est le principe de réduction de la nymphoplastie ?

L’intervention est réalisée en ambulatoire ; la patiente peut donc sortir le soir. L’opération est réalisée au bloc opératoire. Chaque chirurgien possède sa propre technique mais l’objectif est le même : réduire les petites lèvres en retirant l’excès cutaeno-muqueux, puis les recoudre. L’intervention dure 45 minutes en moyenne.

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Des consignes strictes à suivre

  • Les suites opératoires sont peu douloureuses : elles impliquent souvent la prise d’antalgiques pour calmer la douleur et les sensations de brûlure qui disparaissent en quelques jours, une toilette intime quotidienne, et l’application d’une pommade cicatrisante. Les fils de suture sont habituellement résorbables.
  • Pendant 4 à 6 semaines, le port de tampon hygiénique est interdit, tout comme le sport et les rapports sexuels.
Si la patiente ressent plus tard des douleurs à la pénétration ou une altération de la sensibilité, qu’elle se rassure : celles-ci sont le plus souvent passagères. Toutefois, afin d’éviter un maximum de risques possibles liés à cette intervention, il est préférable de s’adresser à un praticien habitué à pratiquer la nymphoplastie. Cette chirurgie simple peut donner des résultats spectaculaires

Quels sont les risques et complications après et selon le type d'intervention ?

La nymphoplastie de réduction, bien que réalisée pour des motivations en partie esthétique, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minimes soient-ils. Les suites opératoires sont en général simples au décours d’une nymphoplastie. Toutefois, des complications peuvent survenir, certaines d’ordre général, inhérentes à tout acte chirurgical, d’autres loco-régionales. Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical. Comme toute intervention chirurgicale, les actes de chirurgie esthétique comportent des risques plus ou moins importants selon le type d’intervention.

Pour autant et malgré leur faible fréquence, vous devez être informée des complications possibles :

  • Les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement très rares après ce type d’intervention, sont parmi les plus redoutables. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence.
  • Un saignement est rare mais peut nécessiter une reprise rapide.
  • Un hématome peut nécessiter un geste d’évacuation.
  • La survenue d’une infection est rare.
  • Un retard de cicatrisation voire même une désunion des berges des sutures peuvent parfois être observés, allongeant les suites opératoires.
  • Une nécrose de la muqueuse observée dans certaines techniques opératoires peut être responsable d’un retard de cicatrisation.
  • Une altération durable de la sensibilité est exceptionnelle.
Ainsi dans la très grande majorité des cas, cette intervention bien étudiée au préalable et correctement maîtrisée donne un résultat très appréciable en termes d’esthétique et de confort. Cependant, ces risques de complication sont rares et peuvent être limités. Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
Concernant la chirurgie : En choisissant un chirurgien plasticien qualifié et compétent formé à ce type d’intervention, vous pouvez limiter au maximum ces risques, mais pas les éliminer totalement. Si vous constatez une ou plusieurs complications, contactez immédiatement votre chirurgien plasticien et esthétique.
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Source : Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique S.o.F.C.P.R.E
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